Coeur + AVC et la Fondation Jacques-de Champlain s’unissent pour demander un meilleur accès aux DEA dans les lieux publics

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Coeur + AVC, la Fondation Jacques-de Champlain et le comédien Robert Marien, survivant d’un arrêt cardiaque, demandent au ministère de la Santé et des Services sociaux d’implanter les recommandations issues du Comité national de transformation du système préhospitalier d’urgence. Ensemble, ils demandent un projet de loi provincial favorisant l’accès public à la défibrillation par le déploiement de défibrillateurs externes automatisés (DEA) dans les lieux publics, ainsi que l’instauration d’un registre des DEA à inscription obligatoire. 

On estime à 35 000 le nombre d’arrêts cardiaques extrahospitaliers qui se produisent chaque année au pays, c’est-à-dire un toutes les 15 minutes. On parle d’arrêt cardiaque lorsque le coeur s’arrête soudainement de battre.

« La pratique rapide de la RCR et l’utilisation d’un DEA et peuvent doubler les chances de survie d’une personne victime d’un arrêt cardiaque. Il va donc sans dire que les DEA permettent de sauver des vies et qu’il est primordial d’en avoir un plus grand nombre dans les espaces publics et que la population sache comment les utiliser », précise Kevin Bilodeau, directeur, relations gouvernementales, Québec, à Coeur + AVC. 

Robert Marien, comédien, chanteur et metteur en scène, est bien placé pour connaître l’importance d’avoir un bon accès public aux DEA. Le 5 octobre dernier, il a subi un arrêt cardiaque alors qu’il jouait au hockey.

« Je me dirigeais vers le fond de la patinoire lorsque mon coeur s’est arrêté. Par la suite, tout s’est passé très vite. Mes coéquipiers, un parent et un autre joueur ont rapidement commencé les manoeuvres de réanimation et ont couru chercher le DEA de l’aréna. Le DEA a recommandé le choc et je suis revenu à moi avant l’arrivée de l’ambulance. J’ai été très chanceux ! Je suis extrêmement reconnaissant à ma chaîne de survie, et je comprends mieux que jamais l’importance d’avoir accès à des DEA dans tous les lieux publics et éloignés. C’est simple, il devrait y avoir un aussi grand nombre de DEA dans les lieux publics que d’extincteurs. » 

Au-delà de la présence de DEA dans les lieux publics, Coeur + AVC, la Fondation Jacques-de Champlain et Robert Marien demandent la mise en place d’un registre à inscription obligatoire permettant de localiser les DEA sur le territoire québécois.

« La beauté des DEA est qu’ils sont sécuritaires et faciles à utiliser pour tous, même sans avoir suivi une formation au préalable. Vous n’avez qu’à le mettre en marche et à suivre les directives vocales, explique Dr François de Champlain, président de la Fondation Jacques-de Champlain et urgentologue. Par contre, à quoi bon avoir des DEA si on ne sait pas où ils sont ? La Fondation Jacques-de Champlain a mis en place un registre provincial et l’application DEA-Québec en 2015. C’est un bon début, mais l’inscription se fait sur une base volontaire, alors qu’elle devrait être obligatoire. L’accès et l’entretien devraient aussi être mieux encadrés. » 

L’installation stratégique de DEA dans les collectivités urbaines, rurales et éloignées est le meilleur moyen d’assurer la protection des citoyens. Coeur + AVC, la Fondation Jacques-de Champlain et Robert Marien souhaitent ardemment que la loi soit mise en place rapidement, pour pouvoir aider à sauver plus de Québécois victimes d’un arrêt cardiaque. 

Coordonnées 

Maryse Bégin
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